Apolis par Ronald Klapka

Les Apparitions

Apolis par Ronald Klapka

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Voilà une micro-structure éditoriale (responsables : Pierre Ginesy, Renée Koch-Piettre, Jacques Félician) dont la singularité me ravit : nom, contenus, manière de procéder.

Le nom : « ils (les créateurs) deviennent en même temps apolis, des hommes sans ville ni site, solitaires, in-quiétants, sans issue au milieu de l'étant dans son ensemble, ils deviennent en même temps des hommes sans institutions ni frontières, sans architecture ni ordre, parce que, comme créateurs, ils doivent d'abord fonder tout cela » (Introduction à la métaphysique, op. cit., p. 159).

Les contenus : vous venez de reconnaître Martin Heidegger ; ajoutons : tel que lu par Gérard Granel, aussi Apolis affiche :

Ses publications ouvrent à la rencontre de l'historial et de la psychanalyse.
On s'y propose de penser et de dire les ravages destinaux de l'hégémonie technique.

El modo de proceder : les textes sont proposés (gratuitement) aux lecteurs en pdf. Ainsi, possibilité de voir de quoi il retourne, de travailler sur tel ou texte. Façon de continuer ce que propose « dissonances freudiennes » puisque Apolis, se situe également dans la suite de la Convention freudienne, de la revue Césure, dans le sillage de « L'homme qui marchait sous la pluie ». Ainsi le premier ouvrage édité : A Jean Clavreul, avec toutes ses « répliques ».

Et à venir, « l'instrumentum laboris » de la rencontre « Antigone à Grambois 2008 » : avec Viktor Klemperer comme il n'a pas été lu, soit la LTI (l'ouvrage) réévaluée par Jean-Pierre Loeb : « La nuit juive de la langue allemande ».

En bref, psychanalyse, langue, littérature, philosophie, proposées, telles quelles, sans apprêts ni cosmétiques, ni édulcorants.
Travailler fatigue, certes. Renoncer, plus encore.