Inès-Oseki-Dépré, une traductrice.

Les Incitations

14 oct.
2003

Inès-Oseki-Dépré, une traductrice.

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Née à Sao Paulo, de famille japonaise. Etudes de langes et littératures néo-latines (latin, portugais, français, italien, espagnol), diplôme supérieur du Conservatoire Dramatique de Sao Paulo (mention piano). Boursière du gouvernement français, de 1966 à 1971. Etudes de Sémiologie, Linguistique à Aix. Doctorat de 3° cycle sur l'œuvre de Michel Butor en 1971 à Aix.

Mariée, coopérante en Algérie (72 -76), au retour Agrégation de Langues Vivantes (Portugais). Enseignante du second degré(1977-1992). Directrice de Séminaire au Collège International de Philosophie (1986-1992). Nommée MCF (1993), puis Professeur (1996) Littérature Générale et Comparée, UP (DHDR, 1991).

Nombreuses publications, une trentaine d'articles, plus de 70 chroniques, entretiens, papiers, reportages, une vingtaine d'ouvrages théoriques, de traduction. Quelques récits. Lectures, communications, colloques internationaux.

Traductrice depuis 1972 français-portugais, depuis 1982 portugais-français, deux fois boursière du CNL pour la traduction littéraire, nominée pour Prix Nelly Sachs, nominée pour le Prix de la Société Française des Traducteurs, avec Haroldo de Campos, Prix Roger Caillois de la meilleure œuvre poétique étrangère (1999).

Première traduction brésilienne: Ecrits, de Jacques Lacan. (1972). Quelques œuvres traduites en français : Premières histoires, de Joao Guimaraes Rosa (1982), Galaxies, de Haroldo de Campos (prix 1998), Lettres à la fiancée, Fernando Pessoa ; Fragmentos du livre de l'inquiétude, idem ; poèmes, de Manuel Bandeira, Carlos Drummond de Andrade, Pagu, Joao Cabral de Melo Neto, Nelson Ascher, Augusto de Campos, Décio Pignatari, Haroldo de Campos, etc. dernière traduction brésilienne :Quelque chose noir, de Jacques Roubaud (2002).

Ouvrage théorique récent: Théories et Pratiques de la traduction littéraire, Armand Colin, 1999. Un deuxième ouvrage sur la traduction en préparation.
Le commentaire de sitaudis.fr (on dit que ce sont des traîtres et l'on ne parle jamais assez d'eux)