Endstation par Renatus Deckert

Les Poèmes et Fictions, poésie contemporaine

Endstation par Renatus Deckert

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‹ber das Lenkrad gebeugt, reglos hinter der Scheibe
das wei?e Gesicht:
in den Asphalt versunken unter der stockenden
Hitze.
Zwischen Disteln und Bauschutt
flimmern die Linienbusse, schr‰g auf den Strich
gesetzt.
Die toten Fliegen auf der Armatur
vor Augen,
die starren Zeiger am Handgelenk, die entzündete
Sehne.
Eine Stunde, in Staub gebrüht,
an der Peripherie.
Eine überbelichtete Fotografie:
An einem Haltebügel
seines Busses zwischen den Sitzen macht ein Mann
Klimmzüge.
Die ƒrmel aufgekrempelt, h‰ngt er
unter der Decke mit langsam röter werdendem
Kopf.






Terminus


Courbé au-dessus du volant, immobile derrière la vitre
le visage blanc :
absorbé par le bitume sous la chaleur
suffocante.
Entre chardons et gravas
elle tremble sur les bus de ligne garés
de travers.
Les mouches mortes sur le tableau de bord
devant ses yeux
la montre figée au poignet, les tendons
enflammés.
Une heure, échaudé par la poussière
de la périphérie.
Photographie surexposée :
accroché aux barres entre les sièges de son bus un homme fait
des tractions.
Les manches remontées, il est suspendu
au plafond et lentement elle s'empourpre
sa tête.






(traduction de Mireille Onon et P. Le Pillouër)
Le commentaire de sitaudis.fr L'un des poèmes de R. Deckert traduits en décembre 2004 dans le cadre des ateliers de la revue Nord-Sud-Passage (Sabine Gunther), bientôt publiés par celle-ci.