WINTER IS COMING, 7 par Jean-Yves Bochet

Les Incitations

11 janv.
2023

WINTER IS COMING, 7 par Jean-Yves Bochet

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À L’OUEST, DU NOUVEAU

 

 

 

Western, le mot évoque immédiatement un grand espace bordé de rochers, traversé par deux cavaliers, galopant sous un ciel immense, une diligence attaquée par des indiens, le duel à mort entre un shérif étoilé et des bandits dans l‘unique rue poussiéreuse d’une ville, oasis dans le désert, ou bien encore le long périple vers l’Ouest des pionniers dans des chariots bringuebalants, sans oublier les immenses troupeaux de bovins encadrés par des cow-boys, tentant de traverser des rivières houleuses et boueuses.

Le western raconte l’histoire de l’Ouest américain, cet immense pays qui s’étend des grandes plaines au Pacifique, à une période située entre la Guerre de Sécession et la fin du XIXème siècle. C’est tout d’abord en littérature que le genre se développe, racontant les aventures des trappeurs, pionniers de l’Ouest qui colonisent les terres sauvages et repoussent la frontière, dans les romans de James Fenimore Cooper, au début du XIXème. Son livre le plus célèbre « Le Dernier des Mohicans » influencera fortement les feuilletonistes français comme Eugène Sue (« Les Mystères de Paris »), Alexandre Dumas (« Les Mohicans de Paris ») et Honoré de Balzac (« Les Chouans »), tandis que Gustave Aimard et l’allemand Karl May en assumeront l’héritage.

Mais malgré cela, le western littéraire n’a jamais été un genre très prisé en France, au contraire du polar ou de la science-fiction. Dans les années 60/70, Le Masque a bien dépensé quelques miettes du trésor accumulé grâce à la publication des enquêtes d’Hercule Poirot, pour créer une collection western qui publiera entre autres quelques beaux romans d’Elmore Leonard et la Série Noire, à la même époque, a pu insérer quelques joyaux du genre entre les romans noirs qui ont fait sa renommée, mais depuis, hormis quelques tentatives hors collection signalant souvent la sortie d’un film, les westerns n’ont pas encombré les tables des librairies. Rappelons que, dans les années 80, les éditions Gallimard ont publié, dans la collection « La Noire » dirigée par Patrick Raynal, le magnifique roman de Cormac McCarthy : « Méridien de sang », un western métaphysique et l’un des plus grands livres de cet immense écrivain. Alors, certes la couverture était particulièrement hideuse : une tête d’indien sur un fond de crépuscule rougeoyant, mais le livre a été pilonné très rapidement par les éditeurs à cause de son extraordinaire échec commercial, sans doute parce que la présence d’un western dans cette collection de textes à l’ambiance noire et décalée, a fait fuir les amateurs. Depuis, les éditions Télémaque et les éditions du Rocher notamment, ont tenté d’éditer ou de rééditer quelques grands westerns, mais la laideur de ces livres et particulièrement de leurs couvertures fut sans doute l’une des raisons essentielles de leur insuccès. Heureusement les éditions Gallmeister ont depuis relevé le niveau, en publiant quelques beaux westerns dont « Incident à Twenty-Mile » de l’énigmatique Trévanian et quelques romans de Glendon Swarthout, écrivain dont on avait déjà pu lire en France certains livres édités chez Stock et Gallimard. Mais Gallmeister a réussi à populariser un peu plus le western littéraire en publiant la formidable saga de Larry McMurtry « Lonesome Dove », qui suit les aventures de quelques membres des Texas Rangers, sur plusieurs générations, tout au long du 19ème siècle, un cycle romanesque qui a donné lieu à plusieurs séries télévisées, avec Tommy Lee Jones, Jon Voight et Robert Duvall, entre autres comédiens récurrents.

En 2013, grâce à la démarche passionnée d’un cinéaste cinéphile, est née aux éditions Actes Sud la collection « L’Ouest, le vrai », dirigée par Bertrand Tavernier. Le long d’une dizaine d’années, jusqu’à sa mort, il y a plus d'un an, il va éditer une vingtaine de titres, ayant tous été adaptés au cinéma, en faisant traduire ou réviser et compléter les traductions et en rédigeant des postfaces érudites, analysant à la fois le roman et sa transposition cinématographique.

Outre les romans de W.R. Burnett, grand maître du roman noir « hard boiled », auteur, entre autres chef d’œuvres, de « Quand la ville dort » (Asphalt jungle) et de « Le petit César », dont la collection « Quarto » chez Gallimard a republié il y a une petite année les meilleurs romans noirs dans des traductions révisées et complétées, (ce qui était nécessaire quand on sait le charcutage que pratiquait la Série Noire dans les années 50, pour formater les romans à la pagination de la collection), et dont on connaissait déjà un peu la qualité des westerns, adaptés par les plus grands cinéastes hollywoodiens comme Walsh ou Aldrich, on a pu découvrir de très grands écrivains jusqu’à présent méconnus en France, comme Ernest Haycox dont « Des clairons dans l’après-midi » est un chef d’œuvre crépusculaire qui, prenant comme arrière-plan historique la bataille de Little Big Horn, développe dans un coin perdu du Dakota une moderne et magnifique histoire d’amour et de vengeance. Trois autres romans de Haycox, qu’Hemingway admirait, sont parus dans la même collection. Il faut signaler aussi, parmi les découvertes de Tavernier, la tétralogie « The Big sky » de A.B. Guthrie, qui raconte l’épopée des pionniers de l’Ouest, dont le premier volume n’était jusqu’à présent connu en France, que par l’adaptation cinématographique qu’en a faite Howard Hawks : « La Captive aux yeux clairs ». Il faudrait citer encore « l’Étrange incident », « l’Aventurier du Rio Grande », « Femme de feu » ou bien « Les Furies », titres évocateurs de beaux souvenirs cinématographiques, mais qui, grâce à Bertrand Tavernier vivent une nouvelle existence, littéraire et non moins passionnante. Souhaitons que malgré la disparition de son directeur, cette belle collection puisse perdurer encore longtemps.

Au cinéma, de 1903, date d’un court -métrage relatant l’attaque d’un train par des bandits à cheval, jusqu’aux années 60, le western est le genre roi et les spectateurs se précipitent dans les salles pour voir les films de John Ford, Raoul Walsh, Anthony Mann, Delmer Daves ou Budd Boetticher. Puis c’est le déclin, le western devient crépusculaire avec Sam Peckinpah et spaghetti avec Sergio Leone, Sergio Corbucci et Sergio Sollima.

Depuis, quelques films tentent de faire renaître le genre, avec parfois de belles réussites, mais le western n’a pas encore retrouvé sa place auprès des genres populaires que sont le polar et la science-fiction.

Quant aux séries.

Des années 30 à la fin des années 50, plus de 70 serials, ces feuilletons de 12 ou 15 épisodes d’une vingtaine de minutes, proposés en première partie de séance au cinéma, sont des westerns.

Mais la première grande série du genre est issue d’un feuilleton radiophonique des années 30 : « The Lone Ranger », qui eut ensuite 221 épisodes à la télévision entre 1949 et 1957. John Reid est un Texas Ranger, qui, gravement blessé dans le premier épisode, est sauvé par son vieil ami amérindien Tonto, et, décidant de faire croire à sa mort, met un masque, devient « The Lone Ranger », et part sur son cheval Silver, lutter contre les méchants.

Personnage extrêmement populaire de la culture américaine, ce justicier masqué, au départ inspiré de Zorro et de Robin des Bois, s’est décliné sous de nombreuses formes depuis son apparition à la radio en 1933. Plusieurs serials et films l’ont montré cavalcadant dans les plaines de l’Ouest, tandis que de nombreux romans et même des dessins animés s’en emparaient et que, dernière incarnation pour le moment du héros, Johnny Depp l’interpréta en 2010 dans un film de Gore Verbinski, produit par Disney, ce film, assez amusant au demeurant, étant la seule évocation du Lone Ranger que l’on ait pu voir en France.

Les années 50 furent assez fécondes, puisque pas moins d’une vingtaine de séries westerns fleurirent sur les écrans américains et donc, un peu plus tard, sur les petites télévisions françaises. Retenons sans s’y attarder : « Rintintin », le chien du jeune Rusty et mascotte du régiment de Fort Apache, qui aboya durant 5 saisons et 164 épisodes, « Rawhide », qui, durant 8 saisons et 217 épisodes suivit un groupe de cow-boys convoyant du bétail entre le Texas et le Missouri, juste après la fin de la Guerre de Sécession. La série, qui fut diffusée sur Canal+ dans les années 80, est restée célèbre, en dehors de la formidable interprétation de la chanson du générique qu’en font Dan Akroyd et John Belushi dans le film « The Blues Brothers », pour l’interprétation de l’un des rôles principaux par Clint Eastwood, que Sergio Leone a sans doute vue avant de l’embaucher pour le rôle de l’homme sans nom dans sa trilogie du dollar.

Enfin, on peut citer « Au nom de la loi », qui entre 1958 et 1961, et durant 94 épisodes, raconta les aventures de Josh Randall, un chasseur de primes, toujours armé de sa carabine Winchester et lança la carrière de Steve McQueen, tandis qu’à partir de 1963 et sa diffusion en début de soirée sur l’ORTF, tous les gamins demandèrent au Père Noël la célèbre carabine.

À partir de 1962 et durant 225 épisodes, jusqu’en 1971, les américains ont suivi assidument « Le Virginien », sans doute la série western la plus prestigieuse de toute l’histoire de la télévision. Au départ, il y a un roman d’Owen Wister, de 1902, considéré comme le modèle du western, traduit en France dans les années 50 et adapté au cinéma par plusieurs réalisateurs dont Cecil B DeMille et Victor Fleming.

En 1958, on découvre dans plusieurs téléfilms, un cowboy qui n’a pas de nom, arrivant, à la fin du 19ème siècle, dans un ranch du Wyoming, dirigé par un juge, pour en devenir le régisseur. Les bases de la série, qui débutera quatre ans plus tard, sont posées, et l’acteur qui joue le cowboy virginien est déjà celui qui l’interprétera dans la série : James Drury, acteur important du magnifique western crépusculaire de Sam Peckinpah : « Coups de feu dans la Sierra ».

Chaque épisode de la série dure environ 72mn, ce qui est plus une durée cinématographique que télévisuelle. Conçue par Charles Marquis Warren, solide metteur en scène de quelques bons westerns, la série verra, au cours de sa longue carrière, de nombreux autres réalisateurs comme Samuel Fuller ou Burt Kennedy participer à l’aventure, avec des guest stars aussi nombreuses que prestigieuses comme Bette Davis, Lee Marvin, John Cassavetes, Gena Rowlands, Robert Redford ou Warren Oates, pour n’en citer que quelques-uns.

Si on ajoute à ça la qualité de l’écriture et la richesse des scénarios, qui abordent toutes les thématiques du western, l’utilisation systématique de décors réels et la durée inhabituelle des épisodes qui permet de donner plus d’ampleur aux intrigues et aux personnages et qu’un quart seulement de la série a été diffusé à la télévision française, et de façon totalement anarchique les jours de grève, on sait gré à Elephant films de nous proposer déjà les 4 premières saisons de « The Virginian » en dvd, dans de belles copies sous titrées en français.

Pour en finir avec les années 60, on peut citer « La Grande vallée » et « Le Grand Chaparral » mais aussi et surtout : « Les Mystères de l’Ouest ».

« The Wild wild west », titre original de cette série, enchanta les téléspectateurs américains, durant 104 épisodes et 4 saisons, entre 1965 et 1969. La télévision française l’a multi diffusé et elle est disponible en coffret dvd. James West (Robert Conrad ) et Artemus Gordon (Ross Martin) sont deux agents secrets, au service d’Ulysse Grant, en gros les années 70 du 19ème, qui vivent ensemble dans un train (un détail qui a permis à un chroniqueur radio de qualifier la série de crypto-gay) et luttent contre des ennemis très malfaisants comme le nain machiavélique Miguelito Loveless (Michael Dunn). La série a connu un grand succès et est encore plaisante à regarder aujourd’hui grâce à un mélange soigneusement calculé d’humour, de violence, d’inventions loufoques, de méchants hors du commun et d’érotisme bon enfant, dans chaque épisode.  Quand, traversant l’Ouest américain, James Bond évolue dans l’univers de « Chapeau melon et bottes de cuir », cela donne « Les Mystères de l’Ouest ».

Par la suite, au cinéma comme à la télévision, le western se fait plus rare. Jusqu’aux années 2000, quelques séries, par leur originalité ou leurs qualités d’écriture se démarquent de la vingtaine d’autres qui apparurent sur les petits écrans américains. On peut citer « Kung Fu » avec David Carradine, qui raconte, à partir de 1972 et durant 63 épisodes les aventures de Caine autrement nommé Petit Scarabée, un expert en art martiaux, moitié chinois moitié américain, qui fuit la Chine et part aux États-Unis retrouver son demi-frère. Au Far West, il aura à lutter contre des gens très méchants, tout en appliquant les enseignements de son maitre shaolin. Sur une idée originale, la série est malheureusement très consensuelle voire lénifiante et a très mal vieilli.

À la fin des années 80, la série « Lonesome dove », début d’une saga déjà évoquée ici, redore un peu le blason du western, tandis que quelques années plus tard , « Brisco County Jr » raconte les aventures d’un chasseur de primes qui part dans l’Ouest pour venger l’assassinat de son père, un marshall. Cette série d’une seule saison de 27 épisodes vaut le détour. Co-créée par l’un des futurs scénaristes de « Lost » elle mélange tous les éléments classiques du western avec une bonne dose d’humour, essentiellement due à la présence dans le rôle principal de Bruce Campbell, acteur fétiche de Sam Raimi dans la trilogie « Evil dead » et interprète d’Elvis Presley dans « Bubba Ho-tep », le chef d’œuvre de Don Coscarelli, et tente une incursion dans la science-fiction grâce à la recherche effrénée par le méchant d’un globe magique sensé lui donner d’immenses pouvoirs, un peu à la manière des « Mystères de l’Ouest ». Une série méconnue, originale et passionnante qui mériterait une édition dvd en France.

En 2004, HBO (Home Box Office) est LA chaine payante américaine. « Sex and the city » vient de se terminer et l’on attend sa déclinaison cinématographique tandis que « Six Feet Under », « Les Sopranos » et « The Wire », connaissent aussi bien des succès d’audience que critiques. C’est alors que David Milch, créateur, entre autres programmes de la grande série policière « New York Police Blues » décide de réintroduire le western à la télévision en le dépoussiérant. Sam Peckinpah et le western italien en avaient déjà bien écorné la façade et David Milch avec « Deadwood », va un peu plus encore en disloquer les fondations.

« Deadwood » n’aura eu que trois saisons et 36 épisodes (auxquels il faut ajouter un téléfilm réalisé dix ans après la fin de la série et censée en être la conclusion), pour à la fois, mettre à mal la légende du western, en démystifiant totalement tous les vieux mythes hollywoodiens qui perduraient jusque-là, tout en montrant avec un réalisme cruel comment le rêve américain libéral et capitaliste a pu se concrétiser à partir d’un univers sauvage, crasseux, boueux et violent.

Dans une ville en chantier, dans le Dakota du Sud, en 1878, à la frontière des territoires indiens, quelques personnages, comme Wild Bill Hicock et Calamity Jane, mais aussi des chercheurs d’or, des aventuriers, un tenancier de bordel et des prostituées tentent de bâtir ce qui deviendra les USA, dans un monde brutal et sans loi. Sur cette scène de théâtre, dans ce monde sans pitié où règne une apparente anarchie, jeux de pouvoir, manigances, trafics et palabres sans fin rythment les trois saisons de cette série shakespearienne. Le casting est prestigieux et l’on peut citer en premier Ian McShane, qui interprète le personnage de Al Swearengen, un tenancier de bordel qui ne recule devant absolument rien pour garder et consolider son pouvoir. Un personnage extraordinaire qui s’exprime par moments dans des monologues d’une violence aussi fascinante que terrifiante. On peut évoquer encore Robin Weigert, qui campe une Calamity Jane alcoolique et désespérée, qui restera longtemps dans la mémoire de ceux qui ont pu voir cette série exceptionnelle. La troisième et malheureusement dernière saison de « Deadwood », qui n’a d’ailleurs pas de fin marquée, repose sur quelques minces lignes de scénario et, confiante en la qualité des comédiens, se contente d’opposer en de nombreuses joutes verbales et psychologiques les principaux protagonistes de l’histoire désireux de prendre le pouvoir dans cette ville.

On peut penser que, malgré l’arrêt prématuré de « Deadwood », cette série ait redonné envie aux showrunners et autres créateurs de programmes télévisuels de s’intéresser au western.

Dès 2011, l’Ouest s’impose à nouveau sur les écrans américains avec « Hell on wheels » une belle série de 5 saisons et 57 épisodes dans laquelle, un ancien soldat, traquant les assassins de sa femme, se trouve dans le Nebraska sur les lieux de la construction du chemin de fer qui doit traverser les États-Unis. Partagée entre les manœuvres de l’entrepreneur qui veut réaliser à n’importe quel prix la ligne transcontinentale et la recherche effrénée du héros veuf, la série, remarquablement réalisée, développe deux intrigues passionnantes qui s’entrecroisent avec brio.

Depuis, le western est devenu l’un des genres les plus traités en série. On peut citer quelques belles initiatives et réussites dans le domaine. Tout d’abord « Godless », une mini-série de Netflix produite par Steven Soderbergh qui, en 2017 et durant sept petits épisodes magnifiquement filmés, déroule une épopée légendaire dans une ville dirigée par des femmes.

« Billy the kid » se penche depuis peu sur la vie, déjà beaucoup racontée au cinéma, de William Bonney, mais revisité par Michael Hirst, le scénariste de « Vikings » et producteur de séries aussi ambitieuses que « Les Borgias » ou « Les Tudors », cela mérite le détour. On peut évoquer également « That dirty black bag », une série assez gore qui lorgne du côté du western spaghetti, « The English », une belle production anglaise écrite et réalisée par Hugo Blick, responsable d’une très intéressante série de politico-espionnage « The Honourable Woman » dans laquelle Emily Blunt (découverte dans « Le Diable s’habille en Prada »), débarque dans l’Ouest en 1880, pour y venger la mort de son fils et rencontre un amérindien, ancien soldat et éclaireur de cavalerie. La richesse des dialogues et l’absurde tragique de certaines situations en font une série très originale.

Enfin, en attendant très prochainement « Django », on peut citer l’ancien acteur devenu cinéaste et showrunner qu’est Taylor Sheridan. Depuis quelques années il a conçu et réalisé plusieurs séries dans lesquelles il met en scène l’histoire de la famille Dutton. La plus importante de ces productions est « Yellowstone » qui entre dans sa cinquième saison, racontant la vie quotidienne du ranch Dutton, aujourd’hui, dans le Montana, tenu d’une main de fer par John Dutton (Kevin Costner), en lutte avec les nombreux ennemis qui veulent l’abattre. Une série aux allures de soap opera mais remarquablement bien fabriquée. Avant cela, Sheridan avait montré la vie des premiers Dutton, pionniers de l’Ouest dans la mini-série « 1883 », une aventure qu’il continue en ce moment même dans « 1923 », avec Harrison Ford et Helen Mirren.

Qui a dit qu’à l’Ouest, il n’y avait rien de nouveau ?