pré ou carré par Joël Baqué

Les Poèmes et Fictions, poésie contemporaine

pré ou carré par Joël Baqué

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A l'eau commune, comment intégrer et d'un coup l'abondance d'une prairie habitée

(le désaccord porte sur des questions de préséance jamais résolues)
pré ou carré jubilatoire,

animaux répartis sur de nouveaux appuis
(botanique et zoologie remplacent l'espace du dedans).

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L'adhésion tacite aux éléments extérieurs permet de jouir d'une fraîcheur associée

héron

pré

pluie

termes d'une débauche minimale, quand nous tentons d'obtenir une cohérence réduite à ses commentaires possibles (encadrer l'arbitraire d'une suite acceptable d'oublis, approximations et autres désistements)

(le bâclé accélère parfois l'évidence recherchée).

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La nécessité de maintenir une diction même éclatée nous pousse à l'excès de confiance quant aux figures pouvant

(ruptures successives)

importer la vigueur d'un readymade dans l'ordre de la phrase,

doublure devenue vedette (aucun mot ne va rugissant, lion, par exemple, reste affable à tous ses usages).

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Considérant l'absence des référents supposés, comment jouir d'une rigueur pétrie des excréments de la phrase, conjonctions, infinitifs, participes, adverbes,

(nous énumérons les conditions d'un absentéisme dans l'ordre du plaisant)

quand, ramené à une vue aérienne, l'acte de lecture pénètre la coque de sapin, dispersant gouvernail et grappin ?

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Vu de l'intérieur un potager abrège les volumes

(tandis que) l'entrecroisement de plans divers génère de brèves épopées dont les difficultés d'identification facilitent l'extase possible

(l'orangé des éléments pour travaux publics et le jaune des signalétiques associent un commun désintérêt pour les transitions)

(réputer fiable à l'usage un texte indépendamment de ses animations chronologiques).

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Un grand nombre d'animaux alignés décontracte l'idée de troupeau

(nous appuyons à la jonction des plaines sèches)

(comment animer une routine basée sur l'animalité restreinte ?)

question récurrente d'un parcours basé sur les accidents de terrain, le concept de savane cédant aux cris, sons, signaux pris dans un schéma d'action précis (l'urbain simplifie les rapports entre couleurs et dangers)

souci des transitions qui amplifient les trajets choisis sans agrandir l'espace disponible comme autour des termitières la terre ameublie.

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Une série de gestes prouve le mouvement autant que l'intervalle

syndrome de Pénélope (mort des prétendants)

inclure ici un animal de poids mais relativement sec (insectivore ?)

décalage obligé à qui sanctifie l'intervalle (mort des trop présents prétendants)

faire quoi pour quoi faire ?
Le commentaire de sitaudis.fr extrait d'un travail en cours