Gauguin, le dandy sauvage d'Olivier Apert
Peut-être à l'opposé de cet illico revendiqué par la collection, de l'injonction trop en phase avec l'époque du
nous voulons tout, tout de suite, en tout cas à l'exact opposé des page-turner, le livre d'Olivier Apert,
qui a déjà commis un Baudelaire pour ce même éditeur, devra être rangé parmi ceux, si rares,
qu'on n'a pas envie de finir :
on traîne des yeux page après page, dans l'incapacité de les lâcher et en proie à un attachement presque lascif.
Est-ce un essai ? Est-ce un livre de célébration ? Un autoportrait identificatoire en dandy sauvage ? Le poète s'efface (et n'en paraît que plus essentiellement poète), pour nous aider à lire et relire les écrits, l'arrachement, les combats, les croyances, les échecs et les principales œuvres de Paul Gauguin : pour ces dernières, plus besoin de reproductions coûteuses le web pallie vite et avantageusement nos lacunes.
Et l'on n'oubliera pas, entre autres, la très convaincante découverte d'un autoportrait de Gauguin dans la fameuse Vision après le sermon.
on traîne des yeux page après page, dans l'incapacité de les lâcher et en proie à un attachement presque lascif.
Est-ce un essai ? Est-ce un livre de célébration ? Un autoportrait identificatoire en dandy sauvage ? Le poète s'efface (et n'en paraît que plus essentiellement poète), pour nous aider à lire et relire les écrits, l'arrachement, les combats, les croyances, les échecs et les principales œuvres de Paul Gauguin : pour ces dernières, plus besoin de reproductions coûteuses le web pallie vite et avantageusement nos lacunes.
Et l'on n'oubliera pas, entre autres, la très convaincante découverte d'un autoportrait de Gauguin dans la fameuse Vision après le sermon.