poupette par Élisa Baron
entre les pierres et la peinture
calme
la péquelette
première de la famille
aurait sans doute préféré être
petiote poucette
pas de bruit mais si belle
mini puis grande
sublime poupette
paupières papillonnes
parées de cils
protègent deux fines amandes
charbonnes
elles mêmes nichées
au-dessus d’un nez tout mou
avec en d’sous
une guirlande de rizhes
elle ne l’a jamais su et
quand on n’sait pas
on court
qu’elle a couru !
elle dispute chaque jour
le corps
qui se sculpte
puis se prive
presse et puise
pèse au poids près
car
il a jadis fallu d’un peu
de trop
pour que les yeux s’acharnent
arrachent le gras
faute à Tarasque
faute à ta à ta à
t’avais qu’à pas t’baffrer
comme buldochaire
ta belté s’est baré
sellet tes boch’s c’est des bugnes
berte
tu débordes mais bouge bordel
baisse les flèches
fais-en des boules j’sais pas
coupe la débauche dégoulgoltine
c’est ton corps le blème
qui attire
recrache cache hanches à chaumir
regarde c’que tu leur montres
regarde comme ça bave
derrière ton derch
on t’a fait quoi
pour que tu bombes bonda tepu comme bartavelle
t’es qu’une bedigasse qui s’la rac
le corps bave qui se sculpte puis se prive bartavelle presse et puise pèse au poids près blème
le corps qui se tepu sculpte puis se prive presse et puise pèse derch au poids près