faux départ en 4 par Bruno Fern

Les Poèmes et Fictions, poésie contemporaine

faux départ en 4 par Bruno Fern

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le changement est une question centrale
elle a différentes définitions
finition vient de finir
nir est la dernière extrémité - la syllabe si vous préférez une autre unité est envisageable
une mesure convertible sans recourir forcément à un tableau
même si la précision est de mise (au énième près)
ainsi celle qui de plusieurs vocables refait un mot total
> là un vers <



c'est une succession qu'on accepte tout en l'ayant dans l'os
un risque pris une valeur obligatoire parmi d'autres
l'essentiel (le hic) est de ne pas trop répéter les succès
relatifs dans les faits la translation ne cesse pas
les coordonnées des points varient en permanence
il faut l'admettre c'est un peu tuant sur les bords : mon fils a les yeux de mon père
ma mère a ceux des voisines
les miens fluctuent selon l'éclairage



en fait chaque génération connaît la guerre à sa façon seule
la distance change la tête des ennemis ne revient pas toujours roule
d'une ligne de front à l'autre dépend surtout de la pression sur les marges bénéficiaires
les horaires en sont simplement modifiés
en général la visite des camps a lieu après fermeture
corps & cris ne figurent pas sur le programme en quadrichromie
il y a de l'effacement dans l'air de la désinfection
de la débandade du verbe bander (la vie)



que le score final soit nul on s'en branle au fond
ça n'empêche pas les actions spectaculaires ou
pas les rebondissements multiples de quel nombre
perdre présente aussi ses avantages
par ex. on est plus vite arrivé la lecture s'achève
comme ici (certains chevaux ont une expérience dans ce domaine
pas qu'eux d'ailleurs ça tourne souvent en queue le poisson
dans ces conditions garde le silence)